Jamy Gourmaud, au Show Industrie de Metz - Photo Hugo Azmani
Samedi 26 novembre, le journaliste Jamy Gourmaud était présent au Show Industrie de Metz pour animer une masterclass. Le but de cette présentation, rendre les métiers de l’industrie plus attrayants auprès des jeunes.
Après une heure et demi de conférence devant une salle comble, Jamy s’installe à l’abri des regards. Un verre d’eau devant lui, la chemise grenat, couleur du club local sur les épaules, il sort de sa bulle. “ Ce genre de démonstration qu’elles soient sur scène ou en vidéo, ça pompe l’énergie” confie-t-il la gorge sèche. Pendant une vingtaine de minutes, avec la même rigueur qui a fait la renommé de l’émission C’est pas sorcier, il répond aux questions.
Invité par l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) pour présenter le secteur comme une filière d’avenir, la question vient naturellement « les jeunes souhaitent-ils encore s’orienter vers ces métiers? ». Cette génération qui défend avec force l’environnement ne voit pas les industriels d’un très bon œil. A cela Jamy répond “il faut montrer que les deux ne sont pas incompatibles”.
« On a plein de clichés autour de l’industrie »
Lors de cette masterclass, le journaliste a présenté des entreprises de la région qui mettent l’accent sur le développement durable. Autre enjeu de sa présentation : casser les préjugés. “On a plein de clichés autour de l’industrie, sur les conditions de travail[… ], moi qui en ai visité beaucoup, je peux vous dire qu’il y a des choses à déconstruire et de belles choses à raconter” assure le journaliste.
“Il faut que les industriels prennent plus le temps de montrer ce qu’ils font, explique Jamy. On peut se former sur le terrain et gravir les échelons”. En prenant l’exemple de Laetitia, une ancienne boulangère qui a tout plaqué pour un métier dans l’industrie.
Montrer l’exemple
Conscient que des entreprises industrielles ne respectent pas leurs engagements pour le climat ou que certaines font du greenwashing (technique de marketing utilisée par une organisation dans le but de se donner une image écologique trompeuse), Jamy Gourmaud préfère mettre en avant les exemples de la filière. Ceux qui innovent, ceux qui s’engagent dans une transition écologique plus rapide. “Si on veut parler de greenwashing dans l’industrie, alors il faut nommer ceux qui y participent. On ne doit pas généraliser, ne jetons pas l’opprobre à une activité parce que quelques-uns ou peut être la moitié font mal leur boulot.” conclut le journaliste.